CENTENAIRE DE LA CREATION DU CENTRE DE KLEBER 1848 – 1948

Discours de Monsieur le Maire

MESDAMES, MESDEMOISELLES, MESSIEURS.      

En fêtant aujourd’hui le centenaire de la création du centre de KLEBER, je pense d’abord à ceux dont les efforts, les sacrifices, nous ont permis cette belle manifestation du souvenir.

Je profite de ce grand jour, pour vous exposer en un  bref résumé, la triste et glorieuse époque de nos chers aïeux.

Pendant plusieurs semaines, j’ai remué la poussière des vieilles archives de la Mairie, certaines très pales, presque illisibles.

La majeure partie de mon récit est tiré de documents officiels.Peu de passages seront des souvenirs recopiés ou lus de lettres datant de l'époque. 

Notre village s’appela d’abord NEGRIER, crée en vertu de la loi du 19 septembre 1848, érigé en commune le 1er juillet 1852 et en commune de plein exercice le 22 septembre 187O.

Le nom de NEGRIER subsista de 1848 à 1851 et fut remplacé par celui  de KLEBER.

Au sujet de ce changement de nom, voici exactement ce qu’il s’est passé : Celui de NEGRIER ne lui fut attribué que par suite d’un accident administratif. Le 9 février 1849, le Général Commandant la subdivision d’Oran, annonce que le nom de NEGRIER primitivement choisi, ayant été donné déjà à un autre centre de la Région de TLEMCEN, le Ministre de la guerre prescrit de la changer par celui de KLEBER. Décret du 11 février 1851.

 Les habitants composants la première colonie agricole de KLEBER ont pour légende d’être des déportés politiqués, cette dénominations voulant dire des anciens prisonniers des jours d’émeute, des journées de juin 1848, cette légende doit être détruite elle ne repose sur rien, il n’existe aucune trace de cette histoire imaginée à merveille. Officiellement, il n’y eut que 464 déportés pour l’Algérie, sans attribution de terre, leur peine terminée, ils réintégrèrent la France par les voies les plus rapides.

Par documents, il est établi que les premiers membres de la colonie agricole de Kléber, avaient été choisis parmi les citoyens qui avaient répondu à l’appel du Gouvernement formulé en  Septembre 1848 et qui dota l’Algérie de 12 OOO nouveaux habitants. Des registres étaient ouverts dans les Mairies de Paris pour y recevoir les engagements des futurs colons.

Contrairement à ce que devraient insinuer plus tard les détracteurs de l’Algérie, malheureusement il y en a encore, les candidats constituaient l’élite de la population ouvrière. Le triage fut extrêmement sévère, en raison du grand nombre des inscriptions.

La presque totalité des émigrants affectés au centre de Kléber étaient originaire de la région de Paris.

Toutes les professions se trouvaient représentées, clercs de notaire, acteurs, industriels, sculpteurs, peintres etc.….

Les futurs Klébériens partis de Paris le 8 octobre 1848 à 7 heures du matin, empruntèrent la voie fluviale sur les bateaux plats, spécialement aménagés pour l’émigration et passèrent par la Seine, le canal de Bourgogne et le Rhône. Le voyage de Paris à Marseille dura 18 jours.

Le convoi s’embarqua sur le CASSIQUE, navire de l’Etat à voiles et à roues, et sur L’ALBATROS frégate à vapeur. La traversée dura cinq jours et nos futurs Klébériens débarquèrent le 2 novembre 1848 à ARZEW.

 A Arzew, malgré une population généreuse, logeant dans une seule maison jusqu'à huit familles, les habitants qui n’avaient pu en recevoir donnèrent de l’argent.

 En réalité, tous les arrivants ne purent trouver asile chez les habitants, beaucoup durent loger pendant une vingtaine de jours sous des tentes dressées sur la plage.

L’Administration militaire d’Arzew leur avait distribué des vivres, chemises, souliers, ceintures de flanelle, des sabots.

Dirigés sur KLEBER, la plupart à pieds, ils logèrent pendant 2O mois dans des baraques en planches, en attendant la construction des maisons composées de deux pièces, sans plafond et allouées à raison d’une par famille. Les ménages sans enfant n’avaient droit qu’à une chambre, donc une maison pour deux couples.

 Chaque famille recevait une concession composée de un lot à bâtir  de 6 ares, un jardin de 20 ares et deux hectares environ, le tout en friche.nLa répartition était faite au hasard, et certains tombèrent sur des buttes de rocaille, terre maigre et absolument indéfrichable.

Chaque foyer recevait en outre, une truie pleine, logeant parfois avec ses petits dans leur chambre de la baraque. L'autorité militaire fournit à titre de prêt, par deux colons deux pioches, une charrue, deux bœufs non dressés et un joug.

De chez eux, tels des romanichels ils étaient partis abandonnant ce qu’ils avaient de plus cher, certains sans espoir de retour, les yeux pleins de larmes mais aussi le cœur haut, plein de courage au labeur, gonflés d’un espoir qu’ils comprenaient à peine, accompagnés de leur femme , de leurs gosses – un exemple : la famille DOMBRUNT avec six enfants en bas âge .

Ils  sont venus ici au grand hasard du destin, planter leurs tentes, en cet endroit qui était sauvage, désert, que rien ne justifiait pour être indiqué : il n’y avait point de route, point d’eau potable, point de tribu. Cet endroit fut choisi pour enraciner à jamais des humains.

Dans cette broussailles inextricable ou toute sorte d’insectes, de reptiles, de fauves, existaient en abondance, tout ce beau monde était là depuis longtemps, et les attendaient pour leur réserver des surprises souvent désagréables.

La première liste 1848, est composée de 71 noms qu’il serait trop long d’énumérer, de cette liste, il ne reste en ligne directe que 7 noms qui figurent ce jour dans la population de KLEBER.

Voici les noms et origines de leurs ascendants :

ADAM Jean Aire (Pas de Calais)
BASTOUL Michel Saint-Félix (Haute Garonne)
DAVID Pierre Voullé-les-Marais (Vendée)
DEVIGNE Charles Crépy (Aisne)
MACRON Armand Rumaucourt (Pas de Calais)
MOLVEAUX Jean Bugle (Eure)
ROLLIN Jean-Baptiste Château Thierry (Aisne) 

En 1848, le premier officier qui dirigea le village fut le Capitaine BOUZON, il fut remplacé par le Capitaine RABADEUX, puis par le Lieutenant OLIVIER qui laissa la place à l’Administrateur civil en 1852.

Ces nouveaux damnés de la terre devaient vider leurs coupes jusqu'à la lie.  Hélas ! Les premières années furent pénibles, elles anéantirent bien des illusions, et les habitants de Kléber eurent à vaincre de multiples difficultés. 

Toutes les maladies, la typhoïde, le paludisme, la dysenterie et le choléra vinrent exercer une terrible sélection naturelle, en emportant sans pitié la grande majorité des ces braves gens. Dès les premiers mois de 1849, le choléra fin son apparition il sévit sur toute la région jusqu’en 1852.

Notre petit village était en deuil, des couples furent fauchés à la fleur de l’âge, laissant abandonnés de petits orphelins.

Voici d’ailleurs le relevé des statistiques de l’Etat Civil pendant les trois premières années :

1849 NAISSANCES 4
  MARIAGES 2
  DÉCÈS FRANÇAIS   18 Hommes
    9 Femmes
    13 Enfants
  TOTAL  : DÉCÈS 40
1850 NAISSANCES 9
  MARIAGE 1
  DÉCÈS 27
1851 NAISSANCES 9
  MARIAGES 3
  DÉCÈS FRANÇAIS 71

Ces chiffres officiels parlent suffisamment, tout commentaire risquerait de porter atteinte à cette sinistre statistique.

 Voici la copie d’un passage d’un rapport semi-officiel : 

                         «    On se met au travail : des difficultés surgissent, il n’en pouvait être autrement. La tâche à remplir dans le temps si court qui s’étaient assigné les colons, sous l’empire d’une légitime impatience résultant de la nécessité, aurait exigé des moyens dont la création aurait dû être spontanée pour remplir leurs vœux. Cependant, on a le sentiment que le centre vivra. »

Le 2 octobre 1849, un rapport du Directeur de la colonie, adressé au Général Commandant la subdivision d’Oran demandait des secours et signalait la gravité de l’épidémie naissante, ainsi que l’inquiétude de la population. Des familles entières affolées se réfugiaient à Arzew, et ne devaient pas être épargnées.

Le 28 août 1851, un état adressé à l’autorité supérieure accusait l’existence de 57 victimes du choléra, 37 maladies et 20 morts. Au total l’épidémie devait causer 128 décès sur une population de 250 habitants.

Ceux dont l’énergie était insuffisante, dont les aspirations ne correspondaient pas avec les rudes réalités, renoncèrent vite à leur concession et sollicitèrent leur rapatriement d’extrême  urgence.

En outre les paresseux et les ivrognes furent dépossédés de leurs biens, et expulsés par les soins de l'Autorité Militaire. Le reliquat de ces 250 habitants, une douzaine de familles, courageuses et fortes se mirent à l'ouvrage, entreprirent une lutte vigilante et remportèrent le commencement d'une victoire.

Toujours en 1851, fin de la soupe militaire, les colons doivent se nourrir eux-mêmes, vivrent d'expédients, gibiers et herbes.

Je lis une note : " Les ANDRE s'asseyaient douze à table, une longue table faite de deux madriers rapprochés. Chaque convive, en guise de pain, avait à portée de sa main droite, un demi lapin rôti et comme plat, une bouillie de poireaux sauvages".

1851 - Les remplaçants arrivent : ce sont des Parisiens, des Vendéens, des Bourguignon, des Méridionaux, des Alsaciens, des Normands ; de 1860 à 1871 vinrent les Lorrains ; au total 56 familles.

La liste est encore longue, je vous donne les noms et origines des ascendants dont les enfants et petits enfants ont fait souche dans notre village, et qui avec la dernière énergie, continuent à féconder la terre de leurs aïeux.

COURETTE Jean Francazal Hte Garonne
MALLET   Paris
HILDEVERT   Paris
LACOMBE   Paris
VOINSON   Plainfaing Vosges
DEMONCHY   Cuvilly Meurthe
RAYEUR   Dédeling Meurthe
GROSDEMANGE   Haboudange Meurthe
GEOLLE   Haboudange Meurthe
HELDT   Roppenhein Bas -Rhin
MULLER   Ritterdof Rhénan
ROUBINEAU Jean Belvèze Aude
BLAIN Antoine St Antoire Isère
CESAR   Château-Voué Meurthe
GUILLOT Georges Alsace
ROEDER   Lorraine
FRANZEN   Minterlingen prov Crese Vetlingen Rhénan
DOLIVOT   Hérault
DALEYDEN   Luxembourg
DESTREMX   Réballou Ariège

 J'arrête ma liste en l'an 1900

Le manque du strict nécessaire, privations de toutes sortes, la maladie, la mort, qui à tous instants frôlaient leur porte ne suffisaient pas, ils leurs fallaient une nouveauté : déjà le 21 juillet 1849, il est constaté une fois de plus, que les colons avaient éprouvés de douloureuses déceptions et qu'aucune des promesses qui leur avaient été faites, avant le départ, n'avaient été exactement tenues.

Les instruments aratoires manquaient, la vente de leur petite récolte de céréales devenait impossible. les colons les plus anciens connaissaient déjà des difficultés pour la vente de leur récolte.  L 'Administration Militaire, cliente principale refusait d'acheter les céréales de la région, en dépit d'engagements antérieurs. Appuyer par une vigoureuse campagne de presse, les protestations des producteurs amenaient enfin le Gouvernement Général à autoriser l'achat aux colons de 6.000 quintaux de blé et  1.OOO quintaux d'orge, alors que les colons de la région étaient vendeurs de 15.000 quintaux de blé et 7.OOO quintaux d'orges. Devant cette mévente, le colon soldait sa récolte au prix que l'on voulait bien lui offrir.

L'usurier qui les avait suivi se chargeait de leur avancer quelques petits sous, à un taux atteignant souvent le 100%, ou bien leur achetait le blé à 10 francs le quintal, pour le revendre au moment des emblavures, c'est-à-dire 5 mois après, à 60 francs le quintal.

Les années se suivirent mais ne se ressemblèrent point. Les plantations de vigne française s'accélérèrent, la prospérité donnait l'impression de faire son apparition, hélas ! la sécheresse de 1880 à 1882, la mévente des vins - le prix du transport de KLEBER à ORAN était plus élevé que le prix de vente. Certains colons se trouvaient dans l'obligation de faire couler le vin à la rue pour rentrer leur nouvelle vendange. En 1897, le phylloxéra compléta le désastre.

En 1900 commencent les plantations de plants américains, le colon ignorant totalement la culture de ce nouveau cépage, ne connaissant  nullement les variétés pouvant s'adapter sur les différentes terres, des déboires de toutes sortes telles que boutures sèches arrivant de France, plants de variétés inconnues, ignorance totale du greffage, etc ... Nombreux ont été les colons qui n'ont pu résister, faute de finances, et la misère les obligeant à vendre leur petite propriété à un prix dérisoire, ils quittèrent le village.

Quelques mots au sujet de la grande baraque "L'en tout Cas"

1852 - La rue principale, qui allait en ligne droite d'une extrémité à l'autre du village, est-ouest,  fut par la suite déviée par la construction de l'église, du jardin public, de la place, exactement à l'emplacement du presbytère existait la plus grande des baraques, appelée "L'en tout Cas". Elle était réservée aux réunions de l'Assemblée  Directoriale, composée de quelques colons, dont le président était le fonctionnaire Maire, plus tard, du Prêtre et de l'instituteur.

"L'en tout cas" servait à la distribution de vivres, bals et théâtres, dont les artistes n'étaient que les colons du village, anciens acteurs parisiens n'ayant perdu l'amour de la gaité. La messe était dite par le curé de Saint-Cloud. J'ai lu sur une feuille que, un dimanche de décembre, au moment de l'élévation, l'Hostie fut emportée par un fort coup de vent et passa à  travers les planches mal jointes de "L'en tout cas".

Du 1er juillet 1852 au 22 septembre 1870, le Magistrat était nommé par Monsieur le Préfet comme Adjoint au maire de Saint-Cloud.

Voici la liste de Messieurs les adjoints au Maire de Saint-Cloud

SURET 1852
CAPRON 1858
AMAND 1863
BEAULIER 1865 assassiné le 17/09/1876
AMAND 1867

La première élection eut lieu en 1870 en faveur de Monsieur AMAND

Voici la liste de Messieurs les Maires

AMAND Henri 1870
SEICHEPINE Eugène 1875
LACOMBE Louis 1877
DAVID Pierre 1887
CHANSON Léon 1892
LACOMBE  Auguste 1908
ROUBINEAU Henri 1912
MULLER Ernest 1920
DAVID Louis 1925
MULLER Gabriel 1959

Liste de Messieurs les Curés

MALBEC 1850
FUSCHS 1851
BARDEL 1853
DURAND 1858
PROUST 1859
TRABUC 1860
ANGELIER 1866
TRABUC 1869 assassiné le 31/08/1873
LAURY 1873
LARRIEU 1879
BERTREN 1880
GILLOUX 1880
JOSSERAND 1882
CHOMARAT 1883
FABRE 1894-1900
SEMPERE 1901
MOLIER 1904
RIVERNALE 1907
CARDENEAU 1909
CARMOUZE 1925
PADILLA 1948
RABALLAND Arsène 1959

     Je ferai pour nos grands morts de la guerre une exception, c'est-à-dire que je porte mon historique après 1900, pour me reporter aux années douloureuses de 1914-1918 et 1939 -1945.

Ces grands morts ont montré sur les champs de bataille, comme leurs ainés de 1848, que pour la grandeur et l'honneur de la France, ils savaient mourir pour elle. Ils ont porté au plus haut degré la noblesse de l'âme Française, en se sacrifiant pour le pur idéal de la liberté inviolable de leur chère Patrie.

En ce jour du centenaire de leur petit village, saluons bien bas leur mémoire, en renouvelant encore et sans cesse le culte du souvenir.

Notre population française étant en 1948 de 314 habitants, 31 noms sont gravés sur le mausolée du souvenir.

Dans cette liste de Héros, je relève 2 noms d'origine musulmane, 14 noms d'origine espagnole ; pour cette raison, il est de mon devoir de dire que, nombreux sont les Espagnol, qui venus à la première heure pour aider les Français, ont eux aussi supporté les misères, les maladies destructrices ; ils ont connu amèrement les cruautés de la colonisation. Mais comme leurs amis les Français, et à leur exemple, ils n'ont pas reculé devant le devoir, ils se sont mis à la rude tâche, avec une énergie doublée d'une résistance physique au travail peu commune.

Leur présence ici, sur cette terre française, a été toute en faveur de notre France, non seulement par leur travail, mais aussi par leur bonne humeur, leur droiture, leur loyauté envers la France. Comme preuve de leur loyalisme, je ne citerai avec précision qu'un seul exemple : de la classe 1912, nous étions 6 conscrits bon pour le service armé, 5 espagnols et moi. Ces cinq espagnols sont tombés sur les champs de bataille, sous les plis du drapeau français. Leurs cinq noms sont à jamais gravés sur le tombeau de nos grands morts.

De 1848 à 1900, 33 familles venant des provinces de Grenade, Valence, Murcie, Alicante, Alméria se sont installées à KLEBER : il en reste à ce jour : quatre.

Quand à nos amis les Musulmans, à la création du centre de colonisation de KLEBER, il n'existait aucune famille sur le territoire de la Commune. Le premier recensement date de 1890 et donne le chiffre de 70 musulmans, dans l'ordre suivant :

BENYOUB
BOUNAB
CHABA
DENNAI
FORTAS
HADI
KHEBIZAT
MAHBOUD
NOUAR
SENOUCI

A ce jour le nombre de musulmans est de : 595

Les musulmans de KLEBER n'ont  jamais cessé d'être de bons Français, ils savent que leur Patrie, c'est la France. Ils ont toujours servis vaillamment sous les plis du drapeau français et sont prêts à recommencer si la France était en danger. En leur honneur, il n'y a jamais eu, parmi les musulmans de kléber d'insoumis ou de déserteurs. L'amitié des Français-Musulmans de KLEBER envers les Français d'origine ne s'est jamais démentie, et réciproquement, fut toujours très sincère et très amicale.

Mesdames, Messieurs,

J'en aurai terminé, quand je vous aurais dit qu'il est inconcevable et même criminel, d'entendre ou de lire dans les comptes rendus des Assemblées Françaises, dans une certaine presse, dans des réunions politiques et autres le discrédit injurieux à l'adresse des colons. La belle oeuvre française, en Algérie française, est critiquée avec haine par quelques égarés, Français d'Algérie, et ce qu'il y a de plus triste, par des Français de la Métropole, qui seraient heureux de voir en Algérie, le sang coulé -- en se gardant bien d'y participer.

Le colon ne mérite pas que certaines gens, par ordre ou par haine, lui saigne le coeur, par des mensonges, par des menaces. L'historique vrai d'un petit centre de colonisation en Algérie devrait les éclairer et leur faire changer le fusil d'épaule car l'histoire du colon algérien est une des plus belles pages de l'histoire de France. Il serait trop long d'énumérer les bienfaits illimités de la civilisation française en Algérie. Le nier serait nier tout un passé de douleurs, de gloire, d'humanité, de clarté et de patriotisme.

VIVE KLEBER !

                         VIVE L'ALGÉRIE !

                                                       VIVE LA FRANCE !

KLEBER LE 23 juillet 1948

 

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