MONSIEUR LE PRÉFET, MON GÉNÉRAL, MESDAMES, MESSIEURS?
depuis la création de notre village pourrais-je dire les municipalités qui se sont succédées ont tenté d'ériger sur notre place principale, un monument à Kléber. J'en ai trouvé preuve dans les archives de la mairie et comme souvent pour ne pas dire toujours, c'est la question pécuniaire qui a fait obstacle à la réalisation du projet. De nos jours la situation de chacun étant meilleure, le budget communal équilibré, il nous a été possible de mettre à exécution ce glorieux projet tant désiré par les générations qui ont vécu à Kléber.
Ce monument comme les Monuments de nos Morts, de la Grande Guerre, nous le désirions de tout notre coeur parce qu'il symbolise l'idée de Patrie dans un pays neuf où le sentiment français doit s'incarner à jamais à la race.
Monsieur le Préfet, mon Général, Messieurs les élus, Mesdames, Messieurs, le Général Jean-Baptiste Kléber fut comme vous le savez un des meilleurs généraux de l'Armée Française, né à Strasbourg le 9 Mars 1753, il servit de 1778 à 1785 en Autriche contre la Prusse, adjudant major au quatrième bataillon de l'Armée Française du Haut Rhin le 8 janvier 1792, lieutenant-colonel (20 Mai 1792), chef de brigade et adjudant général à Mayence le 6 Avril 1793, Général de Brigade le 17 Août 1793, Général de division le 17 Octobre 1793, Commandant en chef de l'Armée d'Orient, le 15 Novembre 1799, assassiné le 14 Juin 1800 au Caire par le maneluk Suleyman âgé de 24 ans qui était originaire d'Alpe (Syrie). Le corps de Kléber fut rapporté en même temps que retournait son armée et déposé au château d'If près de Marseille, 18 ans après, le 18 Août 1818 son corps était transféré avec les honneurs militaires et religieux dans sa ville natale, à Strasbourg, comme le méritait la mémoire de cet illustre et noble Français.
Comme tant d'autres, comme les Carnot, les Doumer, il fut victime de la plus infâme des perfidies. Pour vous, Chers petits-enfants des écoles, vous trouvez dans le souvenir du Général Kléber, l'ardeur au travail, le courage et l'audace dans le danger, la bravoure et la franchise du vrai soldat, qualités bien française.
Admirez la vie de cet illustre guerrier et tels vos devanciers de 1914 qui ont fait tout leur devoir, vous ferez le vôtre si cela est nécessaire. En 1914-1918 vingt-quatre Klébériens ne revinrent plus. Pour une population de 282 habitants ce fut une saignée et le mémoire de Kléber ne peut pâlir d'un pareil sacrifice.
Qu'il me soit permis, O soldats de France, tombés au champs d'honneur de vous saluer bien bas.
Désormais le souvenir de KLEBER vivra au milieu de nous, sa belle et noble figure, sa large poitrine, sa haute stature seront pour nous l'image vivante de la Gloire de la France. Telle est l'oeuvre que nous inaugurons aujourd(hui sous votre haut patronage, Monsieur le Préfet, nous vous remercions d'avoir bien voulu vous rendre à cette cérémonie comme aussi de vous être intéressé à l'oeuvre dus le début.
Merci à tous ceux qui à un titre quelconque sont venus à nous pour cette inauguration et au comité d'organisation.
Vive le Souvenir glorieux de KLEBER
A remarquer une particularité : malgré les difficultés rencontrées par l'architecte et le sculpteur pour changer le modèle, nous avons fini par obtenir que : Le Général Kléber, fixe de son regard protecteur le monument de nos Grands Morts.
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